Dites-leur que nous sommes tous mortels...
Bonté divine !! C'est la merde sur Terre, sur ma mère...
Dites-leurs que nous sommes tous mortels et respirons le même air
(Le Rat Luciano "Dans la légende" Fonky Family)
En ce moment, avec mes défaillances corporelles, obligée de rester plus ou moins statique (comme certains containers du port autonome MDR), je passe une bonne partie de mon temps à cogiter, à entretenir des discussions intenses avec ces personnes dans ma tête (ne t'en déplaise chère Valou ^^). Pour ceux qui chopperaient la "locamotive" en cours de route : je suis un mélange issu de plusieurs origines et cultures. Sans compter les voyages nombreux, les vies menées, et les cultures appropriées au fil du parcours...
Pour la base, je suis juste une petite marseillaise, née il y a... par-là, quoi ;) ^^ :P
Sortie d'une chauve-souris [Sorry, Man... MDR], engrossée par un De Niro plus fort que le modèle :) [Sempre nel vento, Padre mio]. En clair ?? Une sorte d'hérésie génétique MDR Tu prends du Mina Harker, des campanules, des oranges et des citrons de Ribera, un peu de lave de l'Etna... Tu shake, tu shakes... Et tu verses le tout sur les glaçons et l'anisette ^^
A seulement trois ans, quand la majorité des minots apprennent à peine à marcher, moi, j'ai dû apprendre à voler... Enfin, au sens figuré à ce moment-là MDR. Je me souviens pas nettement de ce premier départ, je dois l'avouer. D'après ma mère, si j'avais eu le choix, c'est moi qui aurait piloter l'avion :) Parait qu'on est déjà soi, dès la naissance, et que le reste du temps n'est qu'une période où on le découvre, et où l'on s'affirme en tant qu'être (humain ou pas..). Remarquez, je me vois bien au manche d'un A300... Cachez les tours !!!!!! (je sais, je sais... blague de haut vol MDR)
J'étais donc, sûrement, "trop petite", pour éprouver un déchirement sentimental à quitter Phocée. L'excitation face à l'aventure, l'insoucience du jeune âge... Comme je disais, on est déjà soi... Et moi ?? Je suis pile, non pas New, mais plutôt Next generation... Comme dit mon père, toujours en avance, pour pas rester sur le carreau. Je comprenais pas bien le sens de sa phrase, quand j'étais minotte, mais j'adorais déjà ce brasier de fierté dans ses yeux :)
En y repensant, avoir été ballottée, comme ça, dès l'âge tendre, c'est peut-être une des causes du problème... Tout en étant une des solutions. Aujourd'hui, je souris quand on me chambre en me traitant de fausse marseillaise. J'en vois, à chacun de mes passages, qui tiennent toujours les murs (comme on dit). Pendant ce temps-là... A l'instar de Keny, fille du vent, j'ai tracé des arabesques sur cette sphère qu'on appelle Terre. Car quand mes parents ont commencé à regretter leur "erreur", il était déjà trop tard. J'avais le goût de la bougeotte. C'était comme un élément indissociable de ma personne.
Rester sur place ?? C'est mourir encore plus vite !!
Voilà un des refrain de mon adolescence. Avant même que je rentre dans le cirque, j'étais déjà convaincue de toute la lumière que contenait cette phrase. Forcément, ça s'est pas passé sans tensions... Mais heureusement, j'ai toujours eu l'appui inconditionnel de mon père et de sa mère (Nonna). La seule recommandation : "Reviens-nous de temps en temps, poupée. Et le moins cabossée possible" :) Ma foi... Je m'en tire plutôt bien. Enfin, je crois...